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Rue Carrier-Belleuse, PARIS 15, par Century 21 La motte Picquet

Publié le 10/09/2015

 

Cette semaine l’agence Century 21 va vous faire découvrir l’origine d’une rue du 

15e arrondissement de Paris : La rue Carrier-Belleuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle commence au 8 Boulevard Garibaldi et finit au 13 rue de Cambronne.

Cette rue fut ouverte en 1894 par Messieurs Monnaud et Arnold. Un arrêté du 10 juin 1897 lui donna le nom du sculpteur statuaire et peintre Albert-Ernest Carrier de Belleuse.

 

Albert-Ernest Carrier de Belleuse dit Carrier-Belleuse, né à Anizy-le-Château le 12 juin 1824 et mort à Sèvres le 4 juin 1887, est un sculpteur français.

Qualifié de "machine à sculpter", de "pacotilleur de génie", "copieur de Clodion" par les Goncourt, CARRIER-BELLEUSE a eu une production aussi abondante que diverse.

Il commence par travailler pour un ciseleur, puis des orfèvres (FAUCONNIER, les frères FANNIERE) avant de suivre un moment les cours de l’Ecole des Beaux-Arts qu’il abandonne pour étudier à la Petite Ecole (Ecole gratuite de Dessin, fondée en 1765, pour instruire les artisans ; elle devient en 1877 l’Ecole nationale des Arts décoratifs de Paris. Au milieu du siècle, elle connaît un succès considérable tant auprès des sculpteurs d’ornements que des futurs statuaires car elle dote les artistes d’une grande habileté technique alors qu’aux Beaux-Arts, l’enseignement est avant tout théorique. CARPEAUX, CHAPU, DALOU, RODIN s’y sont formés).

Après sa formation, CARRIER-BELLEUSE séjourne cinq ans en Angleterre, où il fournit des modèles pour la manufacture de céramiques MINTON. Puis en 1855, il revient à Paris et à partir de 1857 il expose régulièrement au Salon. 

 

 

Sa Bacchante (1863) et son Hébé endormie (1869) y obtiennent de grands succès. Ci-dessous les photos.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A côté de cette production de figures féminines sensuelles, CARRIER-BELLEUSE, participe àla décoration d’hôtels particuliers tels que celui de la Païva et de monuments publics (cariatides pour le Tribunal de Commerce, le théâtre de la Renaissance, l'Hôtel de Ville, le grand foyer de l’Opéra).

 

 

Membre fondateur de l’Union centrale des Arts décoratifs, directeur des travaux d’art à la Manufacture de Sèvres après 1875, il s’intéresse beaucoup aux arts industriels, exécute de nombreux modèles pour l’édition et publie des recueils de dessins destinés aux artisans et fabricants. Il y imprime une impulsion toute moderne qui se manifeste par la création d’une gamme complète de vases. Les formes nouvelles imaginées par le sculpteur comme celles du vase Saïgon (Voir photo), du vase Fizen ou encore du vase de Mycène rencontrent un vif succès aux expositions de l’Union centrale des arts décoratif de 1884.

 

 

 

 

Carrier-Belleuse meurt à Sèvre le 4 juin 1887. Il est inhumé au cimetière de Saint-Germain-en-Laye.

Maintenant vous savez pourquoi, cette rue porte le nom de ce grand artiste.

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