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Avenue de Suffren, Paris 15, par Century 21 La Motte Picquet

Publié le 10/02/2015

Cette semaine nous allons découvrir une avenue de notre arrondissement :
L’avenue de Suffren.

 

 

L’avenue de Suffren est une avenue qui délimite les 7e et 15e arrondissements de Paris.

Elle commence quai Branly et aboutit boulevard Garibaldi au niveau de la place de la République-de-Panama.

Elle croise l’avenue de La Motte-Picquet, l’avenue de Lowendal, l’avenue de Ségur et la rue Pérignon.

Cette avenue tire son nom de Pierre André de Suffren.

 

 

Mais qui est Pierre André de Suffren ?

Pierre André de Suffren, dit « le bailli de Suffren » et également connu sous le nom de « Suffren de Saint-Tropez », est un vice-amiral français, bailli et commandeur de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, né le 17 juillet 1729 au château de Saint-Cannat près d’Aix-en-Provence et mort le 8 décembre 1788 à Paris.

Gentilhomme provençal, Pierre André de Suffren entre dans la marine en 1743 et fait ses premières armes contre les Anglais pendant la guerre de Succession d'Autriche, puis pendant la guerre de Sept Ans. L'intervention de la France dans la guerre d'Indépendance américaine lui offre l'occasion de s'affirmer avec éclat.

 Sous les ordres du comte d'Estaing, il participe aux campagnes de 1778 et de 1779, le long des côtes américaines et dans les Antilles.

Ayant succédé au comte d’Orves comme chef d’escadre (1781), il ruine à La Praya (Cap-Vert) l’escadre du commodore Johnston (avril 1781). Puis est envoyé aux Indes où, mettant en application sa tactique d’attaque vigoureuse de l’enne­mi dès qu’il est en vue, il remporte de nombreux succès (1782-1783) qui sont d’un précieux appui pour Haïder-Ali, allié de la France. Mais il lui est impossible d’exploiter au mieux ses avantages car il ne peut compter sur le soutien sans réserve de ses lieutenants qui supportent mal son aspect négligé, son langage vigoureux et ses mœurs scandaleuses (les « mignons de Suffren »). Il fait néanmoins une rentrée triomphale en France, acclamé à Toulon, fêté à Versailles par le roi qui crée pour lui une quatrième charge de vice-amiral (1784). Ambassadeur de l’ordre de Malte en France, il venait d’être appelé au commandement d’une escadre formée à Brest lorsqu’il meurt, tué dans un duel par Monsieur de Mirepoix, a-t-on longtemps affirmé. En réalité, il aurait été tué par un officier qui avait eu à se plaindre de lui aux Indes ou il serait mort de mort naturelle.

Militaire, ayant marqué l’histoire de France, une avenue prit logiquement son nom en 1867.

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